
C’est la substance de l’allocution d’ouverture du président de l’Assemblée nationale du Gabon aux travaux jumelés de la troisième conférence du Réseau des parlementaires sur la gestion durable des Écosystèmes en Afrique Centrale (REPAR-AC), et celle des Présidents des Alliances parlementaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle qui ont débuté ce lundi 27 février.
Après une cérémonie d’ouverture dense en allocution et riche en symboles. C’est le président de l’Assemblée nationale hôte, Faustin Boukoubi par ailleurs co-organisateur de l’évènement avec le président du Sénat Lucie Milebou Aubusson épouse Mboutsou, qui à déclaré l’ouverture des travaux après une allocution empreinte de pédagogie et d’espoir.
Le palais Léon Mba s’est paré aux couleurs de la biodiversité, du développement durable et de la sécurité alimentaire pour accueillir les délégués parlementaires venus des onze pays de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), du corps diplomatique et des responsables du système des Nations-Unies accrédités au Gabon, des maires des Communes de Libreville et d’Akanda, ainsi que de plusieurs personnalités locales.
Le Président de l’Assemblée nationale gabonaise Faustin Boukoubi dans son allocution d’ouverture a rappelé que cette double conférence marque la volonté, pour le Parlement gabonais, « de faire de l’environnement sous toutes ses formes, et de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, non pas simplement des causes nationales, mais des enjeux vitaux pour l’Afrique centrale, l’Afrique et l’humanité toute entière » avant de préciser que « quelle devrait être comprise de tous comme une grosse fenêtre d’opportunités pour renforcer le dialogue entre le secteur privé, à travers la Responsabilité sociétale des Entreprises, les populations rurales, les Parlementaires, la société civile et les gouvernements sur les questions telles que l’amélioration de la gouvernance forestière, mais aussi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle »
Et le président de la Chambre basse du parlement Gabonais d’inviter les participants, Parlementaires membres du REPAR-AC et du RAPAC-SAN, à opérer « une mue » de ces réseaux parlementaires, afin qu’ils aient « un impact réel » sur les difficultés auxquelles les populations sont confrontées.
Avant lui, le Coordonnateur régional du REPAR-AC, l’Honorable Jean Jacques ZAM du Cameroun, a, sans présager des conclusions des travaux, appelé à ce que ces assises s’appesantissent sur les questions liées à la « juste compensation des services écologiques et climatiques » rendus par les forêts d’Afrique centrale à la Communauté internationale. Ceci, en plus des autres objectifs que sont la poursuite de l’opérationnalisation des coordinations nationale du REPAR-AC, ou plus globalement, le renforcement de la contribution de la diplomatie parlementaire dans la gestion des défis environnementaux émergents de la sous-région.

Pour sa part, le responsable du REPAR-Gabon, l’Honorable Martin Mabala, a remercié le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, nouveau patron de la CEEAC, comme ses pairs de la sous-région d’ailleurs, pour les efforts colossaux déjà déployés dans la protection de notre écosystème forestier et maritime. Toute chose qui fait de l’Afrique centrale le meilleur élève en la matière.
Quelques présidents des Assemblées nationales, notamment du Congo- Brazzaville, de la RDC, du Cameroun, de la Guinée Équatoriale, de l’Angola et de Sao Tomé et Principes se sont succédés au perchoir, pour présenter leurs politiques locales par rapport aux sujets de la conférence.

Après la cérémoniel d’ouverture, et la mise en place des bureaux de la conférence pour le REPAR-AC comme pour le RAPAC-SAN, les participants ont débuté les travaux en plénières et en ateliers.
Le travaux s’achèvent ce mardi 28 février avec en prime la déclaration dite de Libreville pour le REPAR-AC, et le renouvellement des instances du RAPAC-SAN pour une nouvelle dynamique..
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