Pour pallier la carence en enseignants dans les établissements scolaires publics, le ministère de l’Éducation nationale exhorte les proviseurs, les censeurs et d’autres responsables administratifs à reprendre le chemin des classes pour combler ce déficit. Le secrétaire général dudit ministère a lui-même donné l’exemple cette semaine au lycée d’application Nelson Mandela de Libreville.
Alors que le deuxième trimestre a démarré, plusieurs établissements scolaires publics à Libreville comme à l’intérieur du Gabon manquent encore d’enseignants, particulièrement dans les matières scientifiques (mathématiques et physique). Pour pallier ce «déficit énorme» qu’il reconnaît volontiers, au même moment qu’il procède à l’intégration de certains professeurs, le ministère de l’Éducation nationale invite les responsables administratifs actuels à «mettre la main à la pâte».
«Au niveau du ministère, nous allons sensibiliser aussi bien les chefs d’établissements que les directeurs généraux et les directeurs à ce que chacun prenne une classe et y dispense des cours», a annoncé, vendredi 6 janvier, le secrétaire général du ministère de tutelle qui a tenu lui-même à donner l’exemple en allant dispenser le même jour un cours de mathématiques aux élèves de 2nde S, au lycée d’application Nelson Mandela de Libreville.
Valentin Mbouma d’ailleurs souhaité rappeler que première vocation de ces responsables des lycées et collèges, c’est l’enseignement. «Il faut que les enseignants qui sont détachés de la craie y repartent et enseignent les enfants», a-t-il poursuivi tout en promettant d’être «strict» sur la question, y compris pour les localités de l’intérieur du pays. Il a dit compter sur les directeurs d’académie provinciale pour relayer les directives de la hiérarchie.