C’est ce lundi, 03 octobre 2022 qu’aura, à partir de 10 heures dans l’hémicycle du palais Léon Mba, la cérémonie solennelle de l’ouverture de la session ordinaire 2022-2023, ce après trois mois de vacance parlementaire. Faustin Boukoubi, le Président de l’Assemblee nationale sera l’hôte des responsables des Institutions de la République, des représentants du corps diplomatique et autres invités de marque devant lequel il devrait prononcer son discours qui fixerait le cap de ce dernier virage.

Les députés se retrouvent selon les dispositions de l’article 14 de la Constitution, ce lundi 03 octobre pour l’ouverture de la dernière session ordinaire de cette 13ème législature qui devrait prendre fin en septembre 2023.
Après trois mois de vacances parlementaires qui ont permis à de nombreux élus nationaux de renouer avec leurs bases dans le cadre des compte-rendus des activités de la dernière session, les députés vont devoir entamer la dernière ligne droite de leur mandat.
Le discours de cette rentrée parlementaire du président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi est très attendu au regard non seulement de l’actualité dense de ces trois derniers mois, mais aussi des importantes échéances qui se pointent à l’horizon, sans compter les nombreuses difficultés socio-économiques qui semblent dessiner une véritable crise.
Le discours très attendu de Faustin Boukoubi
Devant les responsables des Institutions et les représentants des corps diplomatiques, Faustin Boukoubi avec sa verve habituelle devrait sûrement inviter le Premier ministre Rose Christianne Ossouka et son gouvernement à tout mettre en œuvre pour trouver des solutions express à l’amélioration des conditions de vie de la majorité des Gabonais.
Même si, cette rhétorique désormais familière à chaque rentrée parlementaire ne trouve pas suffisamment l’écho auprès de ceux qui devrait la traduire en actes. La population lésée ne croyant plus à ces hausses de ton et autres dénonciations qui ne changent rien à leur quotidien , au point de conclure qu’il s’agit tout simplement d’une mise en scène entre le pouvoir exécutif et législatif.
Dans tous les cas, le rentrée de ce 03 octobre sera pour certains la dernière à siéger au parlement et pour d’autres d’affûter les armes pour solliciter un mandat de plus auprès de leur électorat.
Legrand Dumas