
L’annonce a été faite par Rose Christiane Ossouka Raponda elle-même, premier Ministre Cheffe du gouvernement de la République gabonaise. Le ministère des Travaux Publics, de l’Équipement et des Infrastructures est dissout et ses activités er prérogatives rattachées à la primature.

Selon le premier ministre, cette décision inédite serait liée aux nombreuses récriminations faites par l’opinion face à l’état de dégradation avancée des voiries à travers le territoire national. Un argument très simpliste qui cache les réelles motivations de cette discision présidentielle qui démontre l’échec des politiques publiques en matière d’infrastructures routières.
les responsables actuels du ministère des Travaux Publics dissout, notamment Léon Armel Bounda Balonzi et les siens seraient-ils à l’origine de l’état actuel des voiries ? C’est l’impression que semble donner le communiqué laconique lu par la Cheffe du gouvernement.
En effet, alors qu’on observait un léger entretien des tronçons aussi bien dans le grand Libreville, qu’à l’intérieur du pays, c’est à ce moment que le chef de l’Etat prend la décision de suspendre ce département ministériel très stratégique pour le mettre dans les services de la primature.

Dans l’attente des arguments justificatifs de cette décision inédite, une opinion ravisée se pose la question de savoir en quoi cette dissolution apportera des solutions idoines au secteur routier décrié depuis plus de trois décennies ? La primature qui dispose d’un département Travaux Publics et Infrastructures a-t-elle donné des orientations au responsables du ministère qui vient d’être démis de ses fonctions ? Léon Armel Bounda Balonzi et ses hommes ont-ils failli à leur mission ?
En attendant, les commentaires fusent de partout. Et certains n’hésitent pas à qualifier cette décision d’inopérante et de simple fuite en avant.
Et un observateur averti de conclure que « Ce n’est pas la solution! C’est plutôt un moyen d’engraisser davantage le chef du gouvernement qui va gérer une autre grosse enveloppe de centaines de milliards de francs CFA ».
Eric Touré