
- Jean Claude Afa’a Directeur de publication
Déjà un an que le Gabon se compte parmi les nations touchées par le virus du Corona. Une maladie apparue en Chine quelques mois avant et qui, comme une trainée de poudre s’est répandue à travers le monde, faisant passage de nombreux dégâts. Des morts à ne plus compter, les économies décimées entraînant des crises sociales. Alors que les nombreux observateurs avertis et assermentés prédisaient un chaos pour Afrique en générale et particulièrement en Afrique subsaharienne en raison du manque criard d’infrastructures adéquates et de la qualité de l’hygiène de vie de sa population. Un an après, l’Afrique a plutôt connu un sort clément de cette plaie qui a bouleversé les attitudes et habitudes sociales .
Le Gabon, avant même l’apparition du premier cas, avait déjà pris ses dispositions. Et là, on peut affirmer sans risque d’être contredit que le Président de la République a pris le devant de la scène en anticipant sur l’arrivée de la Covid-19. Des mesures qui ont permis d’amortir le choc de cette pandémie insaisissable. Même dans si de nombreuses mesures n’ont pas été appliquées comme le souhaitait Ali Bongo Ondimba. Sans s’étendre de long en large sur les différentes mesures prises sous l’impulsion du chef de l’État, le Gabon a su maîtriser la maladie. D’où le satisfecit des instances internationales qui saluent la maîtrise de la pandémie et de ses corollaires.

La deuxième vague de la pandémie avec l’apparition des nouveaux variants ne devrait donc pas être une occasion de relâche et de découragement. Bien au contraire, elle devrait constituer un moment de mobilisation pour l’union sacrée de la République, face à un ennemi qui peut frapper partout et à tout moment sans s’enquérir de la classe sociale de ses victimes, de leur appartenance politique, ou de toute autre considération. Il sème le chaos partout. Et seuls ceux qui n’ont pas encore perdu un être cher, peuvent continuer à ignorer la présence de cette tueuse silencieuse et invisible qui rôde non loin de nous.
Mobilisation à l’Union sacrée de la République
Il ne s’agit donc pas ici pour certains de tenter d’instrumentaliser l’opinion en faisant croire que la situation actuelle est provoquée et entretenue par certains pour des buts inavoués. L’heure n’est pas aux inventives politico-politiciennes. Elle n’est aux coups bas et autres savonnages des planches de ceux qui ont en charge la gestion de la cité.
Chacun en ce qui le concerne devrait poser un acte de combat pour barrer la route au virus du Corona. Des actes les plus simples comme le lavage régulier des mains, au respect des différentes mesures barrières, peuvent réduire de manière significative la propagation du virus. D’autres actes caritatives ( dons de diverses natures) peuvent aussi améliorer le quotidien des plus fragiles.
En cette période l’expectative où l’on ne sait trop de quoi le lendemain sera fait, il est important voir nécessaire que chacun à son niveau essaye de voir ce qu’il peut faire pour l’État afin de stopper la Covid-19, et non ce que l’État peut faire pour lui en cette période d’incertitude. Ce n’est que de cette manière que la lutte contre le Corona virus deviendra un combat républicain, où chacun se sent concerné et la victoire finale sera à l’honneur de toute la mère patrie.