
Le Directeur général de SIAT Gabon Benoît Marie Snoeck a complètement disparu des écrans depuis le 05 octobre dernier. Recherché par les services judiciaires après avoir refusé de déférer aux convocations qui lui étaient adressées, ce natif de la République Démocratique du Congo aurait selon des sources bien introduites, quitter discrètement le Gzbon pour, doit-on aller régulariser sa situation avant de revenir comme un saint.
En maille avec la justice gabonaise pour faux en écriture et usage de faux, le Directeur général de SIAT Gabon a été convoqué à plusieurs reprises par la Direction générale des Recherches (DGR) et la Direction générale de la Documentation et de l’Immigration communément appelée Cedoc. Mais ce colon des temps modernes soutenu par ses negres de service n’a osé se présenter devant les autorités. Mieux, l’homme s’est illustré par une désinvolture inexplicable défiant à la limite l’autorité établie.
Snoeck est soupçonné d’avoir grugé l’administration publique sur un certains nombres de faits assez graves qui pourraient lui ouvrir, si la justice n’a pas la main molle, lui ouvrir grandement les portes de la prison centrale. Selon une source judiciaire, “en plus de sa situation fiscale qui ne serait pas à jour, c’est surtout le fait de passer outre la décision rendue par la Direction générale du Travail et de la main d’œuvre qui avait rejeté la demande introduite par SIAT auprès du ministère du Travail. En effet, le 12 juin 2019, SIAT avait sollicité une autorisation de travail pour la main d’œuvre étrangère en faveur de Benoît Marie Snoeck. À l’issue de l’examen de ce dossier par la Commission nationale pour l’admission à l’emploi, la demande fût simplement rejetée. Le motif étant la limite d’âge de l’intéressé qui avait 61 ans à cette période. Curieusement, l’intéressé non seulement a continué à travailler, mais il même été promu par le Conseil d’Administration au poste d’Administrateur Directeur général. Des faits graves qui devraient être sanctionnés avec la dernière énergie “ affirme cet agent de la justice.
Arrivé au Gabon avec un visa affaire, ce Belge à la soixantaine révolue signera un contrat avec SIAT Gabon en qualité de consultant. Il sera curieusement promu directeur des sites de Bitam et Midzic en violation de la réglementation en vigueur.

Sentant l’étau se resserrer autour de lui, Snoeck serait hors du pays depuis le week-end du 3 octobre. Par où est passé le Directeur général puisqu’au niveau de la police des Airs et des frontières (PAF) il n’y a aucune trace de son passage. Certaines sources affirment que Snoeck aurait quitté le pays sur conseils d’un service de sécurité publique en raison de sa situation irrégulière. Le temps pour lui de laisser passer la tempête et de revenir d’ici peu sous une autre casquette qui le mettrait en règle avec les lois gabonaises.
Quoiqu’il en soit, l’autorité publique devrait prendre toutes les dispositions pour que ses lois et règlements soient scrupuleusement respectés. Et Benoît Marie Snoeck devrait répondre de ses actes devant les juridictions compétentes lorsqu’il réapparaîtra avec son nouveau visage d’ange. Ne pas le faire serait tout simplement affaiblir la puissance publique et encourager que les individus narguent à leur volonté l’autorité de l’État.
Juste Lemaire