
Que se cache-t-il derrière cette grève qu’on observe depuis plusieurs semaines par une partie des syndicats des régies financières ? Difficile de le deviner aussi facilement. Mais les méthodes et la rages de certains grévistes démontrent à suffisance qu’au delà des revendications plus ou moins légitimes que ceux-ci expriment, se cache un autre agenda. Celui d’avoir la tête du ministre en charge de l’Économie.
La technique est bien connue. Quand certains réseaux veulent la tête d’un membre du gouvernement ou d’un haut responsable d’administration, on instrumentalise les syndicats qui y sont rattachés. On fait rentrer dans la danse une certaine presse. On soudoie les activistes pour salir l’indésirable. Parfois la technique finie par payer, puisque les plus hautes autorités, pour calmer le jeu, opte pour le départ de la personne visée. C’est ce scénario qui a provoqué le départ de Françis Nkea du ministère de la Justice après une longue période de bras de fer avec les magistrats à travers leurs syndicats. D’autres exemples peuvent être cités.
Bien que le ministre de tutelle soit ouvert au dialogue, certains agitateurs se sont fixés des objectifs inavoués, dans le seul but de pourrir la vie à Jean Marie Ogandaga. Et malgré les propositions de sortie de cette crise qui n’en est pas une, le mouvement ne fait que se durcir.

Pour un cadre des Impôts qui s’est exprimer sous le couvert de l’anonymat, il déclare que: « la grève observée depuis plusieurs semaines n’est rien d’autre que les manifestations d’une instrumentalisation par certaines personnes tapies dans l’ombre. Même si certaines revendications sont soutenables, le bon sens voudrait que les deux parties se concertent et tentent de trouver une issue de secours pour une reprise des activités . Comment alors expliquer l’intransigeance de certains responsables syndicaux qui manipulent à souhait les agents? Comment peut on ne pas comprendre que le pays est encore en pleine crise sanitaire et que le moment n’était pas approprié pour déclencher ce mouvement d’humeur?” S’est il interrogé. Avant d’ajouter que “ce comportement de certains syndicalistes frôle le mercenariat, n’a rien de patriotisme et devrait être combattu par les plus hautes autorités. Car, si les syndicats deviennent des officines de règlement de comptes, si leurs responsables sont des pantins à la solde des apprentis sorciers, les responsables des départements ministériels et de la haute Administration deviendront vulnérables et soumis au dickta des irresponsables des syndicats ».

Les activistes peu inspirés
En dehors de l’instrumentalisation des syndicats, les pourfendeurs d’Ogandaga se sont aussi attachés les services des activistes à cours d’inspiration. Des individus au passé très obscure. L’un d’eux en fuite après avoir assassiné le gardien de son supposé père et vidé son coffre-fort, il a aussi laissé de nombreuses victimes en escroquerie foncière. C’est cet individu qui a monté un film fiction où Ogandaga et famille tentent de traverser la mer dans une pirogue avec plus de quatre milliards de FCFA en espèce. Un film qui n’a malheureusement pas séduit grand monde, car dans la même soirée. Le ministre était l’invité spécial sur un plateau de télévision de la place.
Face à cette cabale savement organisée contre Jean Marie Ogandaga qui, aux dires de nombreux observateurs qui l’ont côtoyé, reste un modèle d’intégrité et de fidélité, seule la vérité devrait triompher. Et un jour, les masques finiront par tomber.
Bona Bona