
C’est le souhait de nombreux agents de l’Office des Ports et Rades du Gabon (Oprag), qui invitent la nouvelle équipe dirigeante à continuer à œuvrer pour le rayonnement de l’autorité portuaire, en préservant des nombreux acquis engrangés par leurs prédécesseurs.
« Les hommes passent, mais les institutions demeurent ». C’est fort de cette logique que de nombreux agents de l’Oprag attirent l’attention de la Direction générale, pour que celle-ci, et notamment le Directeur général promu en il y près de 5 mois, puisse se concentrer sur l’épanouissement de cette entreprise en s’appuyant sur de nombreux acquis dont il a hérité de ses prédécesseurs. En effet, explique un cadre de cette entreprise phare du développement multiforme du pays, « Le rayonnement de l’Oprag passe par la conjugaison de toutes les intelligences. Or, depuis un certain temps, nous constatons pour le déplorer, une certaine diabolisation des équipes dirigeantes passées. Or chacun a joué sa partition. Vouloir falsifier l’histoire est intellectuellement malhonnête. Vouloir ternir à tord, le bilan de son prédécesseur relève tout au moins aussi une certaine volonté de nuire inutilement à autrui quand ce bilan est connu de tous. Pour la majorité des employés de l’Oprag, nous refusons ces plans et condamnons toutes les manœuvres qui visent à souiller l’image de nos collègues qui ont assumé avec responsabilité et rigueur les nombreuses charges au sein de l’entreprise et dont les résultats sont visibles ». A-t-il regretté.
En effet, le climat n’est plus serein depuis l’arrivée d’Apollinaire Allassa à la tête de l’Oprag. Cet cadre maison qui a assumé pendant plus de sept ans les fonctions de Directeur Financier n’aurait pas digéré sa mise à l’écart par les successeurs de son mentor Rigobert Ykambouyat Ndecka. Promu Directeur général au Conseil des ministres du 29 janvier dernier, Allassa aurait pris pour cible, tout ceux qui ont participé de près ou de loin à cette mise à l’écart. C’est ainsi que, non seulement les proches de ses prédécesseurs (Saîd Abeloko et Landry Régis Laccruche Lélabou) sont dans son viseur. Une campagne de sabotage des bilans de ces derniers est aussi insidieusement organisée. Objectif, faire croire à l’opinion et aux autorités compétentes que ceux-ci n’ont rien fait, ou qu’ils ont plomber la bonne gestion de cette entreprise.
Or, pour plusieurs observateurs, au regard du temps mis par le Directeur général sortant, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que ce bilan est largement satisfaisant. Le témoignage de ce syndicaliste de l’Oprag en dit long. Pour lui, « La gestion en moins de deux ans de la boîte Oprag par Landry Régis Laccruche a donné lieu à l’espoir de voir un autre visage du port. Et je puis vous assurer que si ce monsieur passait cinq ans à assumer ces responsabilités, l’autorité portuaire allait prendre une autre dimension. Malheureusement, il a été victime du délit de patronyme ». Sur le bilan proprement dit, il égrène « En moins de deux ans l’Oprag a tissé sa toile au niveau international. De nombreux partenaires se sont intéressés au Gabon et des conventions ont été signés. Sur le plan social, la politique du Chef de l’État lié à l’Égalité des chances est devenue une réalité. L’homme a été mis au centre des préoccupations de sa gestion. Et il a su créer l’émulation au sein de la boîte où il n’y avait aucune frustration, ce qui a entraîné un climat social apaisé. Sur le plan purement économique , la boîte a enregistré pour l’année 2019, un bénéfice net de plus de neuf cent cinquante cinq millions de FCFA (950.000.000), soit un chiffres d’affaires en hausse de 30% par rapport à 2018. Du jamais entendu dans l’histoire de l’Oprag. Un bilan qui tranche avec les clichés que certains veulent porter à l’opinion ».

Pour que cette marche vers la Félicité puisse continuer sans anicroches, indique encore une voix influente de l’Oprag, « La sérénité doit être de mise dans la maison. Nous sommes une famille et l’ancien DG nous a vraiment inculqué cette notion en portant toute son attention sur l’homme. Il n’y a aucune richesse sans l’homme, et quand un employé se sent important auprès de son employeur, il se donne et donne le meilleur de lui-même. D’où le concept de faire des ports du Gabon, les Ports citoyens qui doivent radicalement changer le visage de nos ports qui sont restés jusque là des goulots d’étranglement pour les populations, à cause de ses coûts exorbitants. La responsabilité nous commande à respecter les autres. Car chacun vient jouer sa partition et se retire . Et c’est l’histoire qui retiendra ce que nous avons fait en bien et en mal ».
Vivement que cette sérénité revienne pour que les ports gabonais deviennent des Ports citoyens et cités en exemple non seulement dans la sous région, en Afrique subsaharienne pourquoi pas aussi en Afrique en général.