
Depuis la mise en place du Comite de pilotage du plan de veille et de riposte contre la pandémie à Corona virus (Copil) à la suite du premier cas resté positif au Gabon, cette structure perd de plus en plus de crédibilité au sein de l’opinion. À telle enseigne que plusieurs voix, et non les moindres demandent la destruction de ce comité, à défaut d’ouvrir une enquête indépendante pour situer les responsabilités à ce qui ressemble à une mascarade.
Au fur et à mesure que le temps passe, le Copil perd de plus en plus sa crédibilité. Entre les déclarations approximatives qui créent plus de scepticisme et des irrégularités constatées, tout porte à croire que ce Copil ne maîtrise plus trop son sujet. Les conférences de presse du vice-président et porte-parole de cette structure Guy Patrick Obiang Ndong par ailleurs médecin ne suffisent plus pour convaincre.

Pour certains, le Copil à la composition actuelle a perdu toute crédibilité. La raison avancée est la sous-estimation du nombre de cas infectés au Covid-19 au Gabon. « Les chiffrés sue le porte-parole du Copil avance ces derniers temps sont bien en deçà de la réalités » avance un professionnel de la santé sous anonymat. Pour lui, le Copil se doit de dire la vérité à l’opinion et c’est à partir de ce moment que cette population prendra réellement conscience du danger actuel. L’on pourrait donc se demander dans quel intérêt le Copil dévaluerait le nombre des cas infectés.
Sur tout un autre plan et dans le domaine purement scientifique et de la prise en charge des personnes positives au Covid-19, des nombreux manquements sont aussi signaler . Les malades abandonnés a eux eux-mêmes, sans soins. D’ailleurs le protocole de soins des malades Covid-19 reste encore un véritable mystère quant à son application dans les Centres hospitaliers qui reçoivent ces malades, au point que de nombreux observateurs pensent que c’est pas le Corona virus qui serait à l’origine des sept décès au compteur du Copil. La montée au créneau des personnels de santé qui se sont plaints des mauvaises conditions de travail et du manque des équipements appropriés pour la prise en charge des malades, en dit long sur les véritables motivations de ce Copil, où tout le sait il y a à boire et à manger.

Face à cette crise de confiance d’une grande partie de l’opinion y compris les praticiens de la médecine, les plus hautes autorités si elles ne sont pas complices de cette mascarade devraient réorganiser le Copil en y injectant d’autres composants de la société à savoir les Organisations non gouvernementales (ONG), certains syndicats du secteur santé, la Société civile, les médias et les confessions religieuses. Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut prétendre à la transparence, gage d’une crédibilité des actions et déclarations du Copil.